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CURRICULUM HAS HAD A LOT OF ATTENTION in Alberta recently and for good reason. As a teacher, what I teach to my students speaks to the very heart of what it means to be a teacher. Like many of my colleagues, I have my favourite sections to teach. I know which parts of the curriculum will challenge my students and which parts will bridge to what they will need to know in the future. As teachers, we know how to work with our students so they are successful and confident in their classes.
Teachers are curriculum experts and their expertise is missing from the current curriculum redesign process. Teachers know what will work in their classrooms and what will not. Teachers understand how to take complex concepts and shape them into lessons that engage students. This is why teachers have reacted so negatively to the current draft K–6 curriculum. Its design and content do not reflect the current research on elementary student learning, brain development and student engagement.
The Association will continue to ask for a moratorium on the current process and design despite the government’s December announcement that it intends to slow down the planned implementation. We must get this right for our students. If the government is serious about meeting its own goals for the curriculum, it must cease work on the curriculum as it currently stands. It’s important to have classroom teachers working alongside university and community experts to draft new curriculum. Alberta students deserve a modern, respectful, diverse and researched curriculum that will set them up for a future that could hold any possibility.
The world is changing quickly, and we need to make sure our students are well equipped for the challenges that lie ahead of them. Without a strong education system and curriculum, children in Alberta will be at a disadvantage and, as a teacher, I can’t stand for that.
Je ne peux tolérer ce curriculum… ou le défendre
RÉCEMMENT, LE CURRICULUM A SUSCITÉ BEAUCOUP D’ATTENTION en Alberta, et à juste titre. En tant qu’enseignant, ce que j’enseigne à mes élèves touche au cœur même de ce que représente la fonction d’enseignant. Comme beaucoup de mes collègues, j’ai certes une préférence marquée pour certaines parties du programme, néanmoins je sais précisément celles qui représenteront un défi pour mes élèves, et celles qui les aideront à faire le lien avec ce dont ils auront besoin à l’avenir. En tant qu’enseignants, nous savons également comment travailler avec nos élèves afin qu’ils aient confiance en eux et réussissent.
Les enseignants sont des spécialistes du curriculum et pour-tant leur expertise est absente du processus actuel de refonte des programmes d’études. Les enseignants savent ce qui fonctionne dans leur classe et ce qui ne fonctionne pas. Les enseignants parviennent à transformer des concepts complexes en leçons qui suscitent l’intérêt des élèves. Voilà pourquoi, les enseignants ont réagi si négativement à l’ébauche actuelle du curriculum de M à 6. Sa conception et son contenu ne reflètent en rien les recherches actuelles sur l’apprentissage, le développement du cerveau et l’engagement des élèves du primaire.
L’ATA est plus que jamais déterminée à continuer à demander un moratoire sur la procédure et la conception actuelles du curriculum malgré l’annonce faite en décembre par le gouvernement d’en ralentir sa mise en œuvre. Nous devons rectifier le tir pour nos élèves. À ce stade de développement du curriculum, si le gouvernement souhaite vraiment atteindre ses propres objectifs, il n’a qu’une solution, tout arrêter. Il est important que des enseignants titulaires travaillent aux côtés d’experts universitaires et communautaires pour rédiger une nouvelle ébauche du curriculum. Les élèves de l’Alberta méritent un curriculum moderne, respectueux, diversifié, et soigneusement élaboré qui les préparera à un avenir riche de toute possibilité.
Le monde évolue rapidement, et nous devons veiller à ce que nos élèves soient prêts à affronter tout ce que l’avenir leur réserve. Sans un système d’éducation à toute épreuve et un curriculum solide, les enfants de l’Alberta seront désavantagés et, en tant qu’enseignant, je ne peux le tolérer.
